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XI
AVANT DE LIRE

tradition ; quelques-uns aussi ont dû primitivement avoir été composés en vers.

Quelques conteurs, par le penchant qui les porte à faire de longs récits, réunissent deux ou trois contes en un seul ; il leur arrive aussi d’en détacher quelques épisodes qu’ils remplacent par d’autres qui leur semblent préférables.

On a mis, en regard du texte breton, une traduction française qui est parfois presque littérale, ou en d’autres termes, qui serre le breton le plus près possible. Une telle manière de faire sera appréciée, pensons-nous. Les contes bretons ont été écrits dans le dialecte de Léon, et suivant l’orthographe de Le Gonidec. Cette orthographe est adoptée, depuis longtemps, par la plupart des écrivains bretons, et fait chaque jour de nouveaux progrès.

Un seul, toutefois, parmi ces contes, s’écarte un peu de cette orthographe ; quelque part, un peu plus loin, on en verra le motif.