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SAINTE-BEUVE ET CHAMPFLEURY

cesse Mathilde, Très important, très curieux et en même temps bonne affaire que les

Lettres à la princesse,

cap il faut que ce soit le vrai et l’unique titre, n’y pas ajouter un mot ni une virgule. Quatre mots.

Vous n’êtes pas engagé. Dans une préface très calme, vous raconterez sommairement les faits, les calomnies et les ennuis de toute sorte qui ont décidé la publication.

Les Lettres à la princesse parurent, en effet, en 1873 (chez Michel Lévy). Elles ne répondaient peut-être pas au bruit qu’avait suscité leur réclamation, à la mort de Sainte-Beuve. Tous les journaux répétèrent en ce moment-là que je ne voulais pas rendre celles de la princesse. Flaubert vint me trouver et me dit : « J’use ma salive à vous défendre ; on a dit à la princesse que vous vouliez aller publier ses lettres en Belgique. .. » Le préfet de police, M. Piétri, fut même mandé à Compiègne à ce sujet ; un ami, M. Deraarquay, commissaire de police aux délégations judiciaires, que je tenais de Champfleury et dont j’avais fait un ami