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« En vérité je vous dis, que tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et que tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. » L’extrait suivant du « Christian Witness » du mois d’Avril 1835, p. p. 137-138, montrera ce qu’étaient alors les vues des frères sur ce sujet :

« Ainsi dans les plus mauvaises circonstances possibles, deux choses sont assurées aux enfants de Dieu : Force et consolation dans sa présence, et le droit de regarder comme un païen et un péager tout homme qui déshonore sa profession et qui blasphème le saint nom par lequel il est appelé. Les enfants du Seigneur peuvent toujours agir ; s’ils sont à lui, ils ont son Esprit, et dans cet Esprit ils peuvent juger tout frère et s’éloigner de celui qui, après répréhension, continue cependant à marcher dans le désordre. De sorte que la joie de ses adorateurs et la pureté de son culte sont garanties à son faible résidu par cette parole de notre gracieux et bien-aimé Seigneur. Le principe bien simple est que le Seigneur ne pourrait jamais vouloir obliger son peuple à pécher. »

Je trouve que cet extrait est un témoignage important dans ce moment-ci, où il y en a plusieurs qui nient que les frères aient jamais reconnu aucun pouvoir ou aucune capacité pour l’exercice de la discipline dans la position qu’ils occupent.

Pendant un temps la bénédiction de Dieu reposa évidemment sur les frères qui commencèrent ainsi à se réunir. Le témoignage de l’Évangile s’étendit en divers lieux, bien des âmes furent amenées à la connaissance du Seigneur ; l’attention des chrétiens fut aussi puissamment éveillée, et le nombre de ceux qui se réunissaient au nom du Seigneur Jésus fut considérablement augmenté. Les hommes marquants des diverses dénominations chrétiennes firent beaucoup d’opposition, mais cela ne fit qu’augmenter l’attention des chrétiens sur ce que Dieu faisait, et confirmer dans leur position de séparation et de simple dépendance