volonté de Dieu et la fin pour laquelle Christ mourut, c’était afin de rassembler les enfants de Dieu qui sont dispersés. Les simples instincts de la vie de Dieu leur firent désirer et sentir la nécessité de la communion des saints, et il plut à Dieu de leur montrer qu’ils n’avaient pas à reconstituer l’Église (ce qui était visiblement impossible), ni à attendre que Dieu la reconstituât sur la terre (ce qu’il n’a nulle part promis de faire) ; mais ils comprirent qu’ils avaient l’autorité de la parole de Dieu pour se réunir, pour le culte et la fraction du pain, ainsi que l’assurance de la présence du Seigneur pour les bénir, et les guider dans leur marche. « Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. » Dans la foi à cette promesse, ils commencèrent à se réunir, et ils trouvèrent le Seigneur Jésus fidèle à sa parole. Sa présence se manifesta au milieu d’eux et sa force fut rendue parfaite dans leur faiblesse sentie et reconnue.
Il y avait deux choses clairement impliquées dans le principe sur lequel ils étaient réunis : le nom de Christ étant le centre de leur union, ce qu’ils demandaient de ceux qui recherchaient leur communion, c’était la connaissance à salut de ce nom par le pouvoir vivifiant du Saint-Esprit. Ensuite, comme c’était réellement l’intelligence que Dieu leur avait donnée de sa sainteté, et de celle qui convient à sa maison, qui les avait séparés individuellement des corps auxquels ils avaient été attachés, ils avaient, dans la promesse bénie du Seigneur citée plus haut, tout ce qui était nécessaire pour maintenir cette sainteté, même là où deux ou trois seulement sont assemblés en son nom. « Je suis là au milieu d’eux. » Il ne saurait y avoir de moyen plus efficace pour une discipline selon Dieu ; et elle est solennelle, en effet, la sanction que le contexte déclare être attachée à tout acte de discipline, découlant ainsi de la présence du Seigneur au milieu de ses deux et de ses trois.