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tendant à la division, et de calomnies grossières contre leurs frères. Si cependant quelques personnes pieuses qui ne se seraient pas compromises en soutenant de telles personnes désiraient des explications sur la marche que nous avons suivie, nous sommes non seulement tout prêts à répondre à leurs questions, soit de vive voix, en particulier, soit au moyen d’une réunion convoquée dans ce but ; mais encore cela nous causerait une joie réelle que de satisfaire à leur désir.
(signé) George Muller. »

Je prie les frères de peser cette lettre. La gloire de Christ peut être attaquée, et les fondements de la foi, ainsi que l’intégrité morale des saints, être sapés et minés, Béthesda reste spectatrice indifférente et prend une position neutre. George Muller, H. Craik et autres sont, dans leur propre opinion, rudement et méchamment traités, mais il ne peut y avoir aucune neutralité quant à cela. Les frères leur proposent une assemblée générale, tant pour examiner leurs accusations contre J.-N. Darby, G.-V. Wigram et autres, que pour examiner les accusations que ces frères portent contre Béthesda. Ils désirent ne protéger personne, mais entendre chacun en présence de tous et en la présence du Seigneur Jésus-Christ ; mais non ! M. Muller et ses compagnons d’œuvre ne veulent consentir à rien de pareil. Ils admettraient à la table du Seigneur les amis, les partisans de ceux qui ont calomnié le Seigneur béni ; mais ils ne veulent pas se rencontrer, même pour une enquête, avec ceux qui approuvent la marche suivie par des frères qui sont supposés les avoir calomniés, eux. Certainement ceci peut être laissé en toute sûreté au jugement des saints.

Il ne me reste qu’à mentionner deux ou trois points que mettent fortement en avant ceux qui s’opposent à une marche décidée dans cette grave question. On dit souvent qu’en refusant d’être en communion avec ceux qui viennent de Béthesda dans son état actuel, nous les traitons