tuels comme affaire de convenances, d’après lesquels les uns quittent l’assemblée, tandis que d’autres y restent, soient des choses qui puissent justifier Béthesda de ce dont elle est accusée, ou maintenir la sainteté de la maison de Dieu, qui a été pratiquement reniée par ses doctrines et ses actes.
Si l’on me demandait mes raisons, comme individu, pour être entièrement séparé de la congrégation de Compton-Street à Plymouth, ma réponse serait double :
1° Le système sectaire, clérical et démoralisant qui y est établi, et qui se trouve dévoilé dans le « Récit des faits, » et le « Récit des procédés de Rawstorne-Street. »
2° Les affreuses doctrines promulguées depuis par M. N. sur le sujet des souffrances de notre bien-aimé Sauveur.
Si l’on me faisait la même question quant à Béthesda, ma réponse serait :
1° L’adoption avouée d’une position neutre vis-à-vis du mauvais système et des mauvaises doctrines de M. Newton.
2° Le principe latitudinaire exposé dans l’écrit « des dix » et accepté par tout le corps, savoir que : ceux qui sont en communion avouée avec les hérétiques ne peuvent être éloignés de la table du Seigneur à moins qu’ils n’aient eux-mêmes compris ces doctrines hérétiques et qu’ils n’en soient imbus.
3° Le fait de chercher à faire accroire aux frères que la position neutre a été échangée contre une position de séparation d’avec M. Newton et ses traités, sans aucune confession d’erreur ou de péché pour avoir pris dans le commencement une position de neutralité.
4° Que la position neutre n’a réellement pas été abandonnée ; qu’on tolère encore dans l’assemblée des personnes qui sympathisent avec l’hérésie, et qu’aucune barrière n’empêche leur libre communication avec les adhérents reconnus de l’hérésie au dehors.