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a communication ouverte entre ces amis de M. Newton qui ont abandonné Béthesda et d’autres qui y restent encore. Béthesda n’a pas déclaré qu’elle fermait la porte à ceux qui sont en communion avouée avec M. N. et ses adhérents, à moins qu’ils ne soutiennent, défendent, ou maintiennent ses doctrines ou ses traités. Il est hors de doute qu’il y a encore dans Béthesda des personnes qui sympathisent avec M. N. Ils ont l’œuvre à faire à l’intérieur, tandis que ceux qui ont quitté peuvent travailler d’une autre manière au dehors de l’assemblée plus efficacement qu’ils ne pourraient le faire au dedans. Je ne dis pas que MM. Groves et Muller aient voulu qu’il en soit ainsi, loin de là. Mais lorsque notre intérêt devient notre guide et que notre principal but est de soutenir notre crédit, nous devenons les dupes et les instruments d’un agent invisible qui cherche à accomplir ses desseins par notre moyen et par nos voies. Je dis cela sauf correction, et dès qu’il y aura une assemblée franche et loyale où tout pourra être examiné, je suis prêt à dire le nom de mon auteur et à voir examiner et sonder scrupuleusement l’assertion qu’on va lire ainsi que toutes celles que j’ai pu avancer. On m’a assuré qu’une personne qui reste dans l’assemblée de Béthesda a revendiqué son droit ou fait connaître sa détermination de ne pas renoncer à la communion avec les amis de M. Newton qui ont quitté l’assemblée. Et j’ai été informé à plusieurs reprises d’une manière digne de foi que les assemblées tenues par les amis de M. N. ont été fréquentées par plusieurs de ceux qui sont encore à Béthesda. Si ces choses ne sont pas vraies, que l’affaire soit examinée soigneusement et loyalement, et si elles sont trouvées fausses, je sais qui serait l’un des premiers, par la grâce de Dieu, à confesser le tort fait aux frères de Béthesda, et à solliciter leur pardon. Mais si ces choses sont vraies, que les saints ne se persuadent pas que des arrangements mu-