gloire, je ne doute pas qu’il ne fit un sentier uni à son peuple (et vraiment je crois qu’il l’a déjà fait), quelque difficiles et embrouillées que les choses puissent paraître à ce qui n’est pas l’œil de la foi.
Il y a maintenant près de vingt ans qu’il plut à Dieu de réveiller plusieurs de ses enfants au sujet de l’importance, de la solennité, aussi bien que de l’excessive douceur de ce qu’il a révélé dans sa parole touchant son Église. L’union de cette Église avec Christ, comme formant un corps (dont il est la tête glorifiée), corps vivifié, habité, et gouverné par le Saint-Esprit descendu du ciel ; l’espérance propre de l’Église, savoir la venue du Fils de Dieu des cieux : voilà les vérités qui formaient la substance de ce que les chrétiens dont je parle furent conduits à discerner comme étant les enseignements de la parole de Dieu sur ce sujet. Je ne parle pas de l’œuvre antérieure de Dieu dans les âmes de beaucoup d’entre eux. Ils possédaient, cela va sans dire, la foi commune aux chrétiens quant aux vérités fondamentales. Il y avait, sans doute, une grande mesure de piété personnelle, de renoncement à eux-mêmes et de séparation du monde, avant qu’ils eussent reçu la pleine lumière par la parole de Dieu, quant à ce que sont l’appel, la gloire, la position et les espérances de l’Église. Ce dont je parle, c’est l’effet que cette lumière de la parole de Dieu eut sur leurs âmes, et comment elle se manifesta dans leur marche. Le premier effet fut nécessairement un sentiment profond du contraste complet qu’il y a entre tout ce que l’homme et le monde appellent l’Église et ce qu’elle est réellement, quand on la voit à la lumière des pensées de Dieu. Une profonde humiliation, une profonde tristesse, une confession franche de l’état misérable et affligeant de l’Église furent les fruits de cette lumière ; alors vint l’exercice de la conscience pour savoir s’ils pourraient continuer leurs rapports individuels avec le grand corps