gneur donne aux saints en tous lieux de la peser en sa crainte. Elle est présentée aux saints dans un traité de M. A.-N. Groves, dans lequel il publie une lettre de M. J.-E. Howard à M. Dorman. Dans cette lettre, M. Howard dit :
« Le compte rendu suivant me fut donné sur l’autorité de Lord Congleton : « Sept assemblées d’église furent tenues à Béthesda entre le 27 novembre et le 11 décembre 1848. Les traités de M. Newton furent examinés. Conclusion : — De ne recevoir à la communion aucune personne qui défend, maintient ou soutient les vues ou les traités de M. N. Décision écrite par Lord Congleton au moment où M. Muller la prononçait, et en sa présence et celle de M. Wakefield de Kendal. Résultat : Avant le 12 février 1849, tous les amis de M. Newton avaient signifié leur retraite : Capt. Woodfall, M. Woodfall, Mme Brown, M. et Mme Aitchison, deux demoiselles Farmer et deux demoiselles Percival. »
Avant de m’occuper de ce qui est renfermé dans ce remarquable document, qu’on me permette de dire un mot quant à son auteur. Ce fut Lord Congleton qui s’efforça pendant 5 heures, à la réunion de Bath en mai 1848, d’attacher l’accusation de fausseté au « Récit des faits » de M. Darby. M. Robert Howard m’assura que ses efforts étaient si faibles et si absurdes que leur seul résultat fut de faire retomber l’accusation sur sa propre tête. Sa conduite dans cette réunion fut si triste, que quand plus tard il demanda à être admis à Rawstorne-Street, les frères de cette assemblée refusèrent de le recevoir jusqu’à ce qu’ils fussent convaincus qu’il s’était humilié de la marche qu’il avait suivie. Voilà le frère dont le nom et le témoignage sont invoqués par M. J.-E. Howard pour satisfaire la conscience des saints et leur prouver que Béthesda s’est nettoyée du mal. C’est relativement aux réunions dont parle Lord C. que M. Groves demande avec indignation :