plus grave encore fut la responsabilité de ceux qui la déterminèrent à en venir là.
Bientôt après que Béthesda eut ainsi pris ouvertement une position neutre par la réception des agents de M. N. et l’adoption de cet écrit, expliquant le principe sur lequel ils étaient reçus, M. Darby présenta toute l’affaire aux frères, dans une circulaire qui a été réimprimée dernièrement dans la « Revue de certaines questions et de certains maux » etc., de M. W.-H. Dorman. M. Darby quitta le pays peu après la publication de la circulaire. Toute l’attention qu’on prêta à cette circulaire se trouve dans une lettre hostile de M. Wakefield de Kendal, lettre écrite dans un esprit dont je n’ose pas parler ; vous en avez vu tous les arguments dans la lettre de M. Jukes aux assemblées de Leeds et d’Otley. Ce fut par des circonstances locales que notre frère Willians et moi nous fûmes conduits, bien malgré nous, à prendre une part active dans ces affaires. Il faut que vous sachiez que, par le moyen des maisons d’orphelins de M. Muller, Béthesda se trouvait en rapport avec presque toutes les assemblées du pays. Nous savions qu’il y avait un lien d’une grande force entre Béthesda et une assemblée du Yorkshire, et que deux autres assemblées dans ce même comté étaient liées d’une manière intime avec un frère qui leur avait été en grande bénédiction autrefois, mais qui, hélas ! avait contribué à placer Béthesda dans la position qu’elle occupe maintenant, et nous savions que sa tactique avait toujours été de tenir les saints dans l’ignorance de la controverse de Plymouth, et qu’il avait été faire une visite à ces assemblées depuis que ces troubles avaient commencé. D’autre part, un frère s’était transporté d’Otley à Béthesda et, en y revenant ou même en faisant une visite, il pouvait, une fois ou l’autre, forcer les saints d’ici à s’occuper de la question. En outre, quelques personnes avaient cherché à induire en erreur