pour être reçus à la communion, et à moins qu’ils ne soient individuellement convaincus d’avoir « compris et reçu » les doctrines sociniennes, le principe admis par Béthesda exigerait leur réception ! Ils sont membres d’une congrégation qui autorise dans son sein un prédicateur socinien, et qui se glorifie de lui comme d’un homme profondément versé dans la Parole, etc ; mais si nous ne pouvons prouver qu’ils ont eux-mêmes embrassé avec connaissance de cause les erreurs sociniennes, nous n’avons, dit Béthesda, aucune autorité pour les rejeter ! Les saints ont-ils besoin de quelque chose de plus pour leur ouvrir les yeux quant à la position prise par Béthesda ? Et ceci n’est pas une fable ni une exagération. C’est le jugement déclaré par Béthesda sur ce qu’est la communion de la maison de Dieu. Les paroles citées plus haut, auxquelles les dix apposèrent leurs noms, et qui furent adoptées par le vote de l’assemblée, sont un témoignage plus éclatant et plus solennel à la conscience, qu’aucune des choses avancées par ceux que Béthesda regarde comme ses adversaires.
5°. La manière dont l’assemblée de Béthesda fut amenée à adopter cet écrit des dix, est ce que personne ne saurait approuver, à moins d’avoir le jugement préalablement faussé. « M. Craik déclara », dans la réunion du 3 juillet 1848, quel serait l’ordre du jour de l’assemblée, savoir : d’abord, l’examen de la lettre de M. Alexander, et ensuite celui de leur réponse ; mais il ajouta qu’ils (les dix, je suppose) déclaraient de propos délibéré et après réflexion, qu’ils étaient fermement résolus à ne consentir à entendre la lecture d’aucun extrait des traités, ni d’aucun commentaire sur ceux-ci, jusqu’à ce que l’assemblée eût pris une décision sur leur écrit. (Voyez « la Question actuelle », pages 33 et 34). Songez-y bien ! Dix personnes se présentent avec un écrit, par lequel l’église s’engage, si on l’adopte, à garder une position neutre entre l’auteur des