Ainsi donc, séparément et conjointement, ils désavouent les vues de M. Newton sur ce sujet. Et pourtant il est notoire que l’un de ceux qui signèrent cet écrit est d’accord avec M. Newton sur ces points. Dans le tout dernier traité que j’ai vu, écrit par M. Groves, beau-frère de M. Muller, agent actif et zélé défenseur de Béthesda, M. et Mme Aitchison sont nommés comme étant du nombre des amis de M. Newton, et M. Aitchison est l’un des dix qui ont signé l’écrit. Le plus simple des saints peut voir le manque de droiture d’une marche pareille. Dix hommes signent un écrit dans lequel ils désavouent des vues qui sont notoirement celles de l’un des signataires, pour le moins !
3°. Les raisons données dans cet écrit des dix pour ne pas juger l’erreur en question, sont très-peu satisfaisantes : quelques-unes d’entre elles étant, dans le fait, les raisons les plus fortes possibles pour les porter à l’examiner sérieusement. Écoutez leurs paroles :
« La raison pratique pour laquelle on nous dit que nous devons entrer dans l’examen de certains traités sortis de Plymouth, c’est que par là nous saurions comment agir envers ceux qui viendraient de là nous visiter, (ou plutôt, qui étaient déjà venus) ou qui sont