« 2° Que si les peines, les reproches et les châtiments qui accompagnent cet état, et qui sont dûs à une personne dans cette position, sont réellement tombés sur Christ, bien plus, si Dieu les fit peser sur son âme selon son pouvoir et sa sainteté, il était certes assez nécessaire qu’il cherchât à se dégager lui-même et à trouver la porte de la délivrance.
« Ce résumé de la position de Christ devant Dieu, à sa naissance, et des terribles expériences, des souffrances affreuses d’âme et de corps que Dieu lui infligeait à cause de cette position, je vous le présente solennellement comme renfermant les incapacités de Christ pour devenir notre sûreté, notre sacrifice, notre sauveur, car il eut, dans ce cas, à se tirer d’affaire lui-même. Il eut à s’affranchir lui-même de cet état d’éloignement, et de ces terribles jugements, quelque pure que fût sa personne, et qu’on déclare qu’elle l’était ; cependant, à cause de ces relations qu’il prit à sa naissance, comme il a été dit, c’était même une question de savoir s’il pourrait se délivrer lui-même et être avoué de Dieu. Cependant cette question fut résolue quant à ce qui regarde sa propre acceptation, par son observation de la loi et son obéissance jusqu’à la mort ; mais, hélas ! tout cela était dû de sa part à Dieu, dû à la loi, parce qu’il était né sous sa malédiction ; dû pour lui-même, pour sa propre délivrance ; tout ce qu’il pouvait donner jusqu’au dernier moment de sa vie, tout ce qu’il pouvait offrir dans la mort, tout cela était nécessaire pour lui-même et pour sa propre délivrance !… mais alors que devient la doctrine bénie de la grâce ? Que devient le glorieux Évangile du salut de Dieu ? Que devient l’Église ? Que devenons-nous individuellement ? Nous avons perdu Christ ? »
La confession que publia M. Soltau était plus brève, mais également humble et explicite. Telle fut aussi celle de M. Dyer ; et il serait bon que tous ceux qui désirent connaître pleinement la nature de la question qui est main-