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voudrais que ceci fût considéré comme l’expression de ma douleur profonde et sincère, particulièrement par ceux qui ont pu être affligés par cette exposition erronée ou par ses conséquences ou qui en ont reçu du mal. J’ai confiance, que non-seulement le Seigneur me pardonnera, mais encore qu’il détruira dans sa bonté tous les mauvais effets qui ont pu en résulter pour qui que ce soit. — B-W. Newton.

Supposant naturellement que l’erreur confessée était l’erreur contenue dans ses derniers traités, mon âme était prosternée devant Dieu en actions de grâces pour l’état humble et repentant que cet extrait semblait indiquer chez l’écrivain. Jugez de ma surprise et de ma douleur, lorsque je reçus l’écrit lui-même, en trouvant que l’extrait ci-dessus est presque le seul mot de confession contenu dans les 7 pages dont se compose cet écrit ! Et l’erreur confessée n’est pas celle de la doctrine déjà exposée, doctrine enseignée dans les Notes de la méditation et dans les deux traités qui avaient suivi ; non, il retire seulement ceux-ci pour les examiner de nouveau ! Et l’erreur qu’il confesse est une erreur contenue dans son article du Christian Witness : savoir, d’attribuer les souffrances que dut endurer le Seigneur, à sa relation avec Adam, comme tête fédérale ! C’est là l’erreur qu’il rétracte, et sauf le paragraphe cité plus haut, ce traité n’est guère qu’une atténuation et une excuse. Cependant ceux des amis de M. Newton, dont les consciences étaient réellement réveillées par l’Esprit de Dieu, ne pouvaient pas être satisfaits d’une confession pareille. Une assemblée eut lieu à Ebrington-Street, dans laquelle MM. Soltau et Batten firent une pleine confession, et comme plusieurs étaient plutôt disposés à se justifier qu’à confesser leur erreur, ces messieurs se retirèrent de l’assemblée, et bientôt après ils publièrent des confessions que j’ai maintenant sous les yeux, et je suis sûr que ces bien-aimés frères m’excuseront, si j’en donne des extraits