Les doctrines de cette méditation sur le Psaume VI par M. N. ne pourront être mieux énoncées que dans ses propres paroles. En parlant de Christ il dit, page 7 : « Souffrir ici-bas parce qu’on sert Dieu, c’est une chose ; mais la relation dans laquelle une personne se trouve avec Dieu, et ce qu’elle reçoit immédiatement de sa main pendant qu’elle le sert, c’est une autre chose, et c’est ce que ce Psaume VI et plusieurs autres nous font voir. Ils montrent la main de Dieu étendue et frappant en sa colère et châtiant en son courroux. Et souvenons-nous que ceci n’est pas la scène de la croix. » Il dit à la même page : « que la scène de la croix fut seulement un des incidents de la vie de Christ. » C’était seulement l’incident final de sa longue vie de souffrance et de douleurs, « de sorte que fixer nos yeux simplement sur cela, serait peu connaître quel fut le caractère de ses souffrances réelles. » Après avoir dit : « Je ne fais pas allusion à ce que furent ses souffrances de substitut, mais à celles qu’il éprouva comme participant aux circonstances, à la malédiction et à la misère de la famille humaine, et non-seulement de la famille humaine en général, mais d’une portion spéciale de cette famille, celle d’Israël, » — il continue à parler de la malédiction qui est tombée sur les Juifs, et il ajoute : « Ainsi Jésus fit partie d’un peuple maudit, d’un peuple qui avait mérité la colère de Dieu à cause de ses transgressions réitérées, » et encore :
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envers Christ et envers les saints de faire connaître ouvertement cette doctrine. Le manuscrit s’annonce comme étant des notes d’une méditation… publique, je suppose. Avec ces notes sur le Psaume VI, on donnait, comme devant les accompagner, des notes sur Ésaïe XIII et XIV, si je m’en souviens bien, avec cette indication : Ceci doit aller avec le Psaume VI, ou quelque chose de pareil, de sorte qu’il semble, d’après ce titre, que les manuscrits circulaient parmi un petit nombre d’initiés, dans diverses parties de l’Angleterre, comme des livres dans une société de lecture. »