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se produisit l’enseignement systématique et actif de doctrines qui minent tout ce qui est essentiel au christianisme.
Ces doctrines furent d’abord dévoilées par M. Harris ; il publia un traité, intitulé : « Examen d’une méditation sur les souffrances de Christ, telles qu’elles sont exposées dans le Psaume VI, » par J.-L. Harris. La méditation, dont les notes furent ainsi examinées et imprimées par M. Harris, était de M. Newton. M. Harris raconte ainsi la manière dont il devint possesseur de ces notes, ce qui l’engagea à les publier avec des observations.
« Je désire, dit-il, faire connaître sans réserve comment le manuscrit est venu à ma connaissance. Il y a environ trois semaines, l’une de nos sœurs d’Exeter prêta très-obligeamment ces notes à ma femme, comme étant l’enseignement de M. N., en lui disant qu’elle y avait trouvé beaucoup d’intérêt et de profit. Au premier abord, lorsque ma femme me dit ce qu’elle avait apporté à la maison, je n’y fis pas grande attention ; mais bientôt après, je sentis que je ne faisais pas bien de sanctionner dans ma maison ce système de circulation clandestine, et je me déterminai à renvoyer le manuscrit sans le lire. En conséquence j’écrivis un billet à la sœur qui avait prêté le manuscrit, la remerciant de sa bonté et lui expliquant pourquoi je le renvoyais sans le lire. Il était tard lorsque j’eus fini d’écrire, et en attendant j’appris que ma femme avait parcouru le manuscrit, de manière à se faire une idée de ce qu’il contenait. Elle m’en parla, et particulièrement de cette expression : « Que la croix était seulement l’incident final de la vie de Christ. » Elle croyait qu’elle ne comprenait pas la pensée de l’auteur, et elle s’adressait à moi, pour la lui expliquer. Alors je lus le manuscrit et en l’examinant je me sentis surpris et frappé d’horreur en voyant des enseignements si contraires à l’Écriture, et une doctrine qui paraissait toucher à l’intégrité de la doctrine de la croix. La loi du pays a fait un crime de la non-révélation, crime qui encourt des peines sévères : c’est lorsque quelqu’un a connaissance d’un acte de trahison et qu’il n’en donne pas avis. Dans ce cas-ci j’estime que la doctrine enseignée est propre à ruiner la gloire de la croix de Christ, et à pervertir les âmes ; et il me semble que c’est un devoir