nels qu’il trouvera moyen d’obtenir de son fils, — continuera à vivre assez peu convenablement à Littlebath. Il ne reprendra jamais du service actif. Nous disons donc adieu à ces deux vieux messieurs, — en constatant toutefois que nos sentiments à l’égard du colonel et ceux que nous éprouvons pour le vieux commis ne sont pas du tout de même nature.
Enfin, M. Stickatit s’en alla, lui aussi. On échangea quelques mots au sujet des premières mesures à prendre dans l’intérêt de la succession ; on tourna en dérision les menaces de sir Henry ; on s’émerveilla du bonheur des poissonniers, et, cela fait, M. Stickatit prit son chapeau. Le même convoi de chemin de fer ramena à Londres ces quatre messieurs.
Le soir même, mademoiselle Baker et lady Harcourt revinrent à la maison. Mademoiselle Baker se trouvait maintenant chez elle. Quand elle apprit ce que son vieil ami avait fait pour elle, elle resta abasourdie de sa générosité. Celle-là, du moins, avait reçu plus qu’elle n’espérait.
— Et que compte-t-il faire ? dit Caroline.
— Il dit qu’il attaquera le testament, mais je pense que ce sont des paroles en l’air.
— Mais à mon… Vous savez ce que je veux dire, George ?
— Il veut vous obliger à revenir, du moins, il menace de le faire.
— Il n’y réussira pas. Il n’y a pas de loi au monde qui pourra me contraindre à vivre de nouveau avec lui.