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Malgré sa colère, M. Bertram ne reparla plus de la chose, ni ce jour-là ni le lendemain ; mais le troisième jour, au moment où George se disposait à quitter Hadley, il lui dit de son ton de raillerie habituel : — Tâche de ne plus avoir tant d’amis intimes, lorsqu’il s’agira de mes affaires personnelles.

— C’est bon, mon oncle, j’y veillerai, répondit George.

Ce fut à la suite de cette mention du nom de M. Harcourt, que M. Bertram l’oncle fit sa connaissance. Le vieillard se dit que, puisque M. Harcourt savait sa parenté avec Caroline, il valait mieux le connaître. Il le vit donc, et, comme nous l’avons dit, ils devinrent bientôt amis.

Ainsi se passa la première de ces deux années dont il nous a fallu donner l’histoire succincte.