arrangement d’autant plus facilement que l’idée d’une longue soirée d’hiver passée en tête-à-tête au coin du feu lui était insupportable.
Ils se dirigèrent donc vers la maison de mistress Partridge. La vieille femme savait déjà que le capitaine devait être son propriétaire, mais ayant vu plus souvent miss Amadroz, elle ne pouvait se la figurer étrangère à la propriété ; elle leur parla comme si leurs intérêts étaient communs.
« Je ne vous embarrasserai pas longtemps, miss Clara, dit-elle.
— Je suis sûre que le capitaine Aylmer serait très-fâché de vous perdre, répondit Clara en criant de toutes ses forces, car la pauvre femme était sourde.
— Je pense que vous vivrez maintenant dans la grande maison, n’est-ce pas ?
— La grande maison appartient au capitaine, mistress Partridge.
— Ah ! elle appartient au capitaine. On m’avait bien dit que le testament l’avait arrangé ainsi, mais je suppose que cela revient au même.
— Oui, cela revient au même, dit le capitaine gaiement.
— Pas tout à fait, dit Clara en essayant de rire.
— Je ne comprends pas, mais j’espère que vous vivrez tous les deux ensemble et que vous serez bons pour les pauvres comme celle qui est partie. »
Le capitaine Aylmer était décidé à faire sa de-