« Comment allez-vous, capitaine Aylmer ? dit-elle comme il s’asseyait.
— Miss Amadroz ! Je ne m’attendais pas le moins du monde à vous rencontrer ici ; le plaisir n’en est que plus grand.
— Je ne comptais pas non plus vous voir. Mistress Winterfield ne m’avait pas dit que vous dussiez venir à Perivale.
— Je ne le savais pas moi-même hier soir. Je vais rendre compte de mes actes à mes commettants de Perivale et dîner avec le maire et quelques gros bonnets. Tout cela a été improvisé. »
Alors il demanda à miss Amadroz des nouvelles de son père, et celle-ci lui parla de la visite de M. Belton, sans rien dire, bien entendu, de la demande de Will. Peu à peu la conversation devint plus intime.
« Ainsi, dit le capitaine, votre cousin est un homme agréable ?
— Agréable n’est pas assez dire. Il est parfait.
— Parfait ! voilà qui est terrible ! Vous rappelez-vous comment je ne sais quel vieux patriote grec fut haï, parce qu’on ne pouvait lui trouver de défaut ?
— Je vous défierais bien de haïr mon cousin Will.
— Comment est-il extérieurement ?
— Très-beau, du moins à mon avis.
— Alors certainement je dois le haïr, — et intelligent ?