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cousin, et il lui parlait ainsi pour le lui faire comprendre. Tout à coup ils arrivèrent à la jonction de deux sentiers. Il se tourna vers elle et lui demanda vivement lequel des deux ils devaient prendre. Elle n’eut pas besoin de regarder pour savoir que l’un des sentiers menait aux rochers.

« Je ne me soucie pas beaucoup de la direction que nous prenons, dit-elle.

— Mais je m’en soucie, moi. Ne vous souvenez-vous pas où mène ce sentier ? »

Elle ne sut que répondre. Elle se souvenait bien des protestations de Will de ne revenir en cet endroit que s’il y venait comme son fiancé.

« Voulez-vous aller aux rochers ? demanda Will.

— J’ai peur que nous ne soyons en retard, si nous nous éloignons.

— Qu’est-ce que cela fait ? Voulez-vous venir ?

— Je le veux bien, Will, si vous le désirez. »

Elle avait toujours pensé que le rocher serait l’autel sur lequel la victime devait être sacrifiée, et lui, il avait toujours compté renouveler sa demande dans cet endroit sacré. Mais il n’avait pas attendu d’être arrivé jusque-là. L’offre venait d’être faite et acceptée pendant la petite discussion à propos du chemin. Il n’était pas nécessaire d’en dire davantage.

Ce fut probablement l’opinion de Will, car, prompt comme l’éclair, il prit Clara dans ses bras, et l’embrassa comme il l’avait fait ce jour où il s’était senti