gner à attendre quelque temps, vous réussirez ; mais quand avez-vous jamais pu attendre ? »
— S’il est quelque chose que je déteste, c’est d’attendre, » dit Will en recevant la lettre. Cependant elle le rendit heureux et il fit avec entrain ses dispositions pour une longue absence
Avant l’arrivée de Will, Clara quitta le château pour le cottage.
« Je comprends fort bien ce qui se passe, dit mistress Askerton, et si tout n’est pas réglé une semaine après l’arrivée de votre cousin, je dirai que vous n’avez pas de cœur. Doit-il être détourné de ses affaires et rendu malheureux parce que vous ne voulez pas convenir que vous avez été folle ?
— Je n’ai jamais dit que je n’avais pas été folle.
— Vous vous êtes trompée, comme il arrive souvent aux jeunes filles, même quand elles sont aussi circonspectes que vous l’êtes, et maintenant vous n’aimez pas à réparer votre erreur. »
C’était vrai, et Clara dut en convenir. La réparation d’une erreur n’est jamais une tâche agréable. Mais dans le cas présent, je crois que Clara avait fini par en comprendre la nécessité.
William Belton, à son passage par Londres, alla de nouveau trouver M. Green pour lui confirmer son intention d’abandonner la terre de Belton à sa cousine. Le notaire, à force d’instance, finit par obtenir que l’affaire serait soumise à une réunion