— Mon séjour près de mon amie mistress Askerton. »
Frédéric se trouva durement traité. Dans son désir de reconquérir Clara, il était décidé à oublier les offenses passées et à ignorer l’iniquité actuelle ; mais elle, la coupable, semblait se glorifier de sa faute.
« Je n’avais pas l’intention de parler de votre amie, dit-il.
— Je ne mentionne son nom que pour montrer combien il est impossible que nous pensions de même sur certains sujets à l’égard desquels un mari et une femme doivent être d’accord.
— Vous voulez donc vous brouiller avec moi ?
— Je désire qu’il soit bien entendu que notre engagement est rompu. Après ce qui s’est passé, comment pourrais-je entrer dans la maison de votre mère ?
— J’aurais désiré vous voir en bons termes avec ma mère, dit-il ; mais si vous trouvez que cela est impossible…
— Pensez-vous que je voudrais vous séparer de votre mère !
— Clara, vous m’êtes plus chère que ma mère ; cent fois plus chère ! »
En disant ces mots, il s’agenouilla devant elle.
« Vous êtes tout pour moi ; dites que vous ne me repoussez pas. »