— Que vous êtes bonne !
— Non, chérie, c’est vous qui êtes bonne d’être venue, mais nous ne nous disputerons pas à ce sujet. Montons, il y a du feu dans votre chambre, c’est moi qui vous aiderai à vous habiller pour que nous puissions causer. »
Clara monta et s’assit près du feu, tandis que son amie s’agenouillait près d’elle. Le cottage lui semblait bien plus agréable qu’Aylmer-Park, où elle n’avait jamais entendu un mot affectueux.
« Ainsi, vous vous êtes querellée avec lady Aylmer, dit mistress Askerton. Je le prévoyais, et j’en suis bien contente !
— Quel mauvais sentiment !
— À quoi serviraient les bons sentiments si on n’avait que de ceux-là ? Lady Aylmer sait-elle que vous êtes ici ?
— Je le pense. Je ne lui en ai rien dit, mais j’en ai informé le capitaine Aylmer.
— Vous avez bien fait. Avez-vous écrit à votre cousin ?
— Pas encore.
— Ne m’en veuillez pas si je vous dis que je lui ai écrit.
— J’en suis fâchée.
— Êtes-vous honteuse qu’il sache que vous êtes ici ?
— Non, je ne suis pas honteuse, mais j’aurais