froncé, et une tache rouge se montrait sur chacune de ses joues. À ce moment, elle résolut de ne pas céder à lady Aylmer.
« Je ne crois pas avoir rien admis, lady Aylmer, ni vous avoir donné le droit de me questionner à ce sujet, dit-elle.
— Le droit de questionner une jeune personne qui me dit qu’elle doit être ma belle-fille !
— Je ne vous l’ai jamais dit.
— Alors, miss Amadroz, sur quel pied nous faites-vous l’honneur de résider à Aylmer-Park ?
— En effet, j’ai eu grand tort de venir dans une maison où l’on me fait subir un pareil interrogatoire.
— Miss Amadroz, je dois continuer, malgré votre répugnance à me répondre. Êtes-vous disposée à cesser toute relation avec une personne si compromettante ?
— Je ne cesserai pas d’avoir avec cette personne les plus affectueuses relations.
— Belinda, l’entendez-vous ?
— Oui, maman. »
Et Belinda secoua la tête et se pencha encore plus bas sur son ouvrage.
« Telle est votre résolution ?
— Oui, lady Aylmer, telle est ma résolution.
— Et vous trouvez cette conduite convenable pour une jeune fille ?