furent partis, Lady Aylmer commença la tâche qu’elle s’était imposée. Elle fit entendre à Clara que son fils cédait au désir de mistresss Winterfield en se mariant, qu’il n’avait pas assez de fortune pour épouser une femme sans dot, mais que si Clara, acceptant l’offre de son cousin, devenait propriétaire de Belton, il n’existerait plus d’obstacle au mariage.
« Lady Aylmer, dit Clara résolument, aucune considération dans le monde ne me fera dépouiller mon cousin de ce qui est à lui.
— Je pense que vous comprendrez, ma chère, que dès lors il ne doit plus être question de mariage entre vous et mon fils… au moins pour plusieurs années.
— Je parlerai de cela avec le capitaine Aylmer.
— Très-bien, ma chère. Sans doute, il est le maître de ses actions. Mais il est mon fils, et je ne peux pas le voir sacrifié sans faire un effort pour le sauver. »
Lorsque, ce soir-là, Clara descendit pour dîner, elle s’aperçut qu’elle était redevenue miss Amadroz.
Plusieurs jours se passèrent sans amener aucun changement, et Clara, tout en sentant la nécessité de s’expliquer avec son fiancé, reculait de jour en jour. Enfin, le capitaine Aylmer annonçant l’intention de retourner à Londres, il fallait bien que quel-