jours dans le pays, mais de ne pas habiter le château.
« Cela ne conviendrait pas au capitaine Aylmer, dit-il franchement, et je crois que vous êtes obligée d’y faire attention.
— Je ne vois pas quel droit aurait le capitaine Aylmer de désapprouver votre séjour ici, » dit Clara. Néanmoins elle n’insista pas, et Will s’installa à l’auberge de Redicote, non sans essayer de persuader à sa cousine que cet arrangement était fort commode pour lui.
Le jour des funérailles, après la cérémonie, Will revint au château avec sa cousine. M. Amadroz n’avait pas fait de testament. À sa mort, il n’avait plus rien à laisser. Hors le vieux mobilier du château, Clara ne possédait rien au monde. Dans l’après-midi, elle apporta une lettre à son cousin, le priant de la lire et de lui donner son avis. C’était une invitation de lady Aylmer. La lettre contenait peu d’expressions de sympathie, mais faisait clairement sentir à Clara la nécessité d’accepter l’offre qui lui était faite : « Vous ne pouvez manquer de comprendre, chère miss Amadroz, disait-elle, que dans la triste et particulière position où vous vous trouvez, mon toit est le seul qui puisse vous fournir un abri.
— Et pourquoi pas l’hôpital ? dit tout haut Clara quand elle vit que son cousin en était arrivé à