avec quarante mille francs, et prendre pour moi toute la fortune.
— Vous feriez mieux d’en faire votre femme. »
Will Belton rougit en répondant :
« Cela est plus aisé à dire qu’à faire, quand j’en aurais le désir.
— Will, croyez-moi, ne faites pas de promesses romanesques quand vous serez à Belton ; vous vous en repentiriez.
— Je lui ai promis d’être son frère, et tant que j’aurai un shilling, elle en aura la moitié ; mais j’ai à vous parler d’autre chose. Vous rappelez-vous un individu nommé Berdmore ? Il était militaire.
— Oh ! oui, je me le rappelle. Il est mort maintenant. Il s’est tué aux Indes à force de boire. Il avait épousé une miss Vigo.
— Qu’est-elle devenue ? Était-elle auprès de son mari quand il est mort ?
— Personne n’était auprès de lui qu’un jeune lieutenant et son domestique.
— Où est-elle maintenant ?
— Au diable ! pour ce que j’en sais.
— Informez-vous-en. »
M. Green ayant accepté de dîner au club la veille du départ de Will, promit de s’informer auprès d’amis communs de ce qu’étaient devenus les Berdmore.
« Le fait est, dit le notaire, que le monde est si