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TROIS PETITS POÈMES


Car ce grand héros de Médine,
S’il s’extasiait mainte fois,
C’est quand il se branlait la pine,
En créant ces jolis minois.
Tel on vit jadis Prométhée,
Dans ses transports masturbateurs,
Animer Pandore enfantée
Avec mille attraits enchanteurs.

Dans ce paradis tout s’encule,
Tout fout ou se branle à son choix :
Le foutre bouillonnant circule,
Et de partout tombe à la fois.
Mais de certains cons, s’il s’échappe,
Ses flots arrêtés en chemin,
Par les coups d’un vaillant priape,
Sont repoussés dans leurs vagins.

Beaux culs, beaux cons, par cent postures,
En ribauds fins et concurrents ;
Toujours variant leurs allures,
M’offrent cent plaisirs différents.
Partout des couples qui s’empressent
De s’unir d’un commun transport,
Tombent, s’enfilent et se pressent,
Couilles battant tribord, babord.

Animé par tous ces spectacles,
Saisi d’une sainte fureur !
Mon vit partout fait des miracles,
Partout mon vit entre en vainqueur.