Page:Trois petits poèmes érotiques - La foutriade, La masturbomanie et La foutromanie, 1828.djvu/66

Cette page a été validée par deux contributeurs.
54
TROIS PETITS POÈMES


Puis dans sa course vagabonde
Et rival de l’astre du jour,
Mon vit bandant plonge dans l’onde
Pour foutre Thétis à mon tour ;
Et comme les feux de ma pine
Bravent les feux du Phlégéton,
Je vais enculer Proserpine
Sous le nez même de Pluton.

Suis-je fatigué des connasses
Que je foutais dans l’univers,
Suis-je dégoûté des grimaces
Que fait la reine des enfers ;
De suite, en ligne verticale,
Je me dirige vers les cieux ;
Dans les cons divins je m’étale,
Et je fais cornards tous les dieux.

Je fous d’abord les immortelles
Dont Homère a peint la beauté,
Et qui sous ses pinceaux fidèles
Conservent l’immortalité.
C’est la première cour divine
Qui reçut l’encens des mortels :
C’est la première dont ma pine
Doit visiter les saints bordels.

Je grimpe nymphes et déesses.
Nageant dans le foutre divin,
Mon champion fait cent prouesses
Et des dieux nargue le destin.