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LA FOUTRIADE

N’importe : Ce mortel courbé sur une échine
Fait agir dans le con sa frétillante pine,
Tandis que Fierfouteur dans un profond vagin
Enfonce à coups pressés son long et maigre engin.
Sa semence s’échappe ; il déconne ; il regarde…
O terreur ! un sang noir couvre sa hallebarde ;
Tous ses poils en sont teints ; ses couillons suspendus
Dégouttent à la fois et de foutre et de pus.
Laréglée a souri. Fierfouteur jure, tonne.
Il menace ; et sa main va frapper la cochonne
Quand celle-ci pressant ses poils touffus et longs,
En lave du baiseur la verge et les couillons,
Puis offrant à son vit un emmerdé calice,
Lui fait dès qu’il le fout oublier la matrice.

Longvit, en ce moment entre deux blancs tétons,
D’une chaude liqueur déchargeait les flocons.
Et le vif Roidengin sous une blonde aisselle
Raclait avec ardeur une pine pucelle.

Mais les autres mortels déjà ne foutent plus.
Ils sont las de jouir au fond des utérus ;
Et couchés sur les seins de la gent putassière
Aux lubriques plaisirs ils ouvrent la carrière.

Sous ce saule voûté, c’est l’heureux Couilleaucu
Qui serre dans ses bras la chaude Sansvertu.
Il lui baise la bouche, et sa langue brûlante
Lèche de Sansvertu la langue dégoûtante.

Près d’eux, c’est Percecul qui suce avec transport