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LA FOUTRIADE


CHANT TROISIÈME


SOMMAIRE
Réflexions de Viferme sur la sodomie. — Foussicoup baise Conouvert dans ses bras. — Onzepouce enfile Petitcon dans le tronc d’un chêne. — Vibandant fout Consale par derrière. — Fierfouteur baise une femme qui a ses règles. — Longvit baise entre deux tétons, et Roidengin sous une aisselle. — Couilleaucu et Sansvertu se lèchent la langue. — La langue de Percecu s’enfonce dans un vagin. — Celle d’une femme suce le vit de Jeanfesse. — Garces qui branlent diversement. — Une femme amuse cinq hommes.


« Oui, disait en baisant Viferme à Vastecon,
» L’anus est loin d’offrir tous les plaisirs du con.
» Je reconnais enfin que la sage nature
» Ne nous a fait des vits que pour cette ouverture,
» Et que l’homme cochon qui fout un trou merdeux
» Est indigne de voir la lumière des cieux…
» Quoi donc ! on s’étendrait sur une maigre échine
» Alors qu’on peut presser une grasse poitrine,
» Des tétons arrondis, un blanc, un divin cou…
» Non ! pour être enculeur, certe, il faut être fou,
» Fou, dis-je, puisqu’on fuit le bonheur ineffable
» D’embrasser, de lécher un visage adorable,
» Comme le tien… salope… » A ces mots, tout pâmé,
Il donne à la donzelle un baiser enflammé,