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LA FOUTRIADE

» Offrir les charmants culs que ce vaisseau renferme…
» Guides-nous donc vers lui. — Suivez-moi. » Vastecon
Réunit à ces mots son rusé bataillon,
Et dès qu’une ancre sûre arrête le navire,
Les femmes vers le roi se font gaîment conduire.
Viferme les reçoit. A l’aspect des putains
Tout le peuple étonné sent frémir ses engins.
Mais Vastecon :

Mais Vastecon :« Amis, vos pines vigoureuses
» Ont trop longtemps foutu des cavités merdeuses.
» En de plus nobles trous, il faut, fiers enculeurs !
» Il faut que vous lanciez vos brûlantes liqueurs.
» Vous seuls ne savez point le plaisir indicible
» Qu’éprouve en nous foutant l’homme le moins sensible.
» C’est pour vous procurer ce plaisir que nos pas
» Ont osé se porter vers vos riants climats.
» Oui, peuples ignorants, oui, sachez qui vous êtes :
» Vous êtes hommes, grâce, oui, grâce à vos broquettes.
» Et nous ! voyez ce trou qu’ombrage un poil épais :
» Reconnaissez la femme et soyez satisfaits.
» Foutez-nous : nos vagins vous ouvrent leurs charnières.
» Foutez-nous : mais cessez d’enfiler des derrières.
» Foutez-nous : c’est ainsi que vous savourerez
» Un plaisir, un bonheur que, seuls, vous ignorez.
» Foutez-nous… quoi ! corbleu !… vous reculez… sauvages !
» Voulez-vous donc mourir avec vos pucelages ?
» Non, non, nous les aurons… si quelqu’un d’entre vous
» Doute des vrais plaisirs qu’on trouve dans nos trous,
» Qu’il s’avance. Voici, voici mon con en lice.
» S’il le fout sans goûter le plus charmant délice,