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TROIS PETITS POÈMES

De remuer lorsque l’on est dessous !
Foin du métier, tandis que je m’épuise,
Si, câlinant, par air ou par bêtise,
Dans nos travaux, une froide beauté,
Pompant les sucs de ma couille fertile,
Fout sans ardeur, comme par charité.
J’aime en amour le train de la canaille,
Et point les tons des gens de qualité.
Lorsque je fous, il faut qu’un con travaille,
Qu’il me seconde, et qu’avec volupté,
Dans son allure il soit leste et facile.
Car de lasser ses jarrets et ses reins,
A dérouiller le con d’une robine,
Qui ne demande à Dieu tous les matins
Que le bonheur de presser des engins,
Et cependant contrefait l’enfantine,
Quand on la fout à triple carillon,
C’est se plonger dans l’abîme d’un con.
Vous la verriez défendre son téton,
Comme à quinze ans une jeune pucelle,
Vous rebuter pour une bagatelle,
Pour un baiser, pour un mot polisson,
En minaudant, trancher de la cruelle.
Mais offrez-lui quelque gros saucisson,
Un vit de bronze, elle aime ce lardon :
Elle vous va livrer sa citadelle,
Les deux battants pour vous seront ouverts,
Et vous pourrez sur la froide haridelle
Faire expirer vos caprices divers.
A dire vrai, vous aurez à combattre
Tous les valets, qui la foutent par quatre,