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I’aurois preueu le danger
Que l’on trouue à s’engager
Auec vn eſprit volage,
Et cogneu facilement
Les ſignes de mon naufrage,
Auant mon embarquement.
Mais ſoudain que ie vous vy
Mon cœur ſe ſentit rauy ;
Cette ardeur fut trop ſoudaine :
Voſtre derniere action
Me fait bien porter la peine
De ceſte indiſcretion.
Mon humeur a des apas
Qui ne vous déplûrent pas
Dés la premiere viſite :
Mais vn fatal entretien
En vous loüant mon merite,
Vous aprit mon peu de bien.