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Si i’approche de vostre lict
Quand voſtre beau corps l’embellit
Et met les Graces à leur aiſe :
Dés que ie regarde vos bras,
Si bancs, ſi polis, & ſi gras,
Dont la neige augmente ma braiſe,
De crainte que ie ne les baiſe,
Vous les retirez dans vos draps.

Mes pleurs ont fait aſſez d’effort
Ie ne ſçay plus rien que ma mort,
Qui puiſſe adoucir voſtre haine :
Puiſque c’est inutilement
Que ie vous conte mon tourment,
Belle ingrate, belle inhumaine,
Il faut ſortir de cette peine
Par la porte du monument.