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Apparitions


Quelques mois après la mort de ma tante Coromandel, je fus pris d’un grand désir de revoir la chère dame. On me donna l’adresse d’un médium de Vaugirard, la veuve Amédée.

C’était une personne de forte taille, remarquable par un énorme nez crochu.

On me fit écrire sur un registre mes nom et prénoms et ceux de mes père et mère. Puis on me conduisit dans une assez grande pièce tendue de noir, où la veuve Amédée me demanda quelques renseignements sur ma pauvre tante Coromandel.

Ne se coiffait-elle pas de bandeaux noirs ? Je répondis que je l’avais toujours connue avec des cheveux blancs.