Page:Tristan Bernard - Contes de Pantruche.djvu/115

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Deux mois après, Rosalie m’écrivit une lettre de quatre pages. Elle me priait de lui prêter cinquante francs. Je portai dans un noble geste la main à mon portefeuille qui se trouva malheureusement être vide. Mais je devais toucher deux cents francs la semaine suivante. J’en distrairais deux louis et demi que j’enverrais à Rosalie.

Je ne sais quelles circonstances m’empêchèrent de mettre ce petit projet à exécution.