une populace sans pitié, les saintes femmes le regardaient de loin et pleuraient, et la femme même du proconsul lui faisait dire : « Ne vous tachez pas du sang de ce juste ! »
Et lorsqu’ils le conduisirent au Calvaire, les saintes femmes l’accompagnaient en pleurant.
C’était bien, femmes, car il mourait pour vous ! Montrez maintenant au monde que vous avez recueilli les gouttes de son sang et que l’une de vous a conservé son image sur le suaire !
À vous, maintenant, le travail de la rédemption, à vous la protestation de tous les jours, à vous l’apostolat de la famille, à vous le Calvaire ; car les hommes n’ont plus assez d’amour pour savoir se sacrifier !
III
La femme dans la société moderne.
Combien voulez-vous me donner, et je vous le livrerai ? disait en parlant de son maître l’infâme Judas, le type du juif maudit. On lui promit trente pièces d’argent, et il vendit à ce prix le baiser qui devait donner la mort à un Dieu.
Combien veux-tu me donner ? dit la femme dans la société moderne, et je me livrerai à toi.