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et du droit. — À leur tour, les hommes aux bras nus vous prêteront leur appui. — Vous êtes opprimées par les lois, les préjugés ; UNISSEZ-VOUS aux opprimés, et, au moyen de cette légitime et sainte alliance, nous pourrons lutter légalement, loyalement, contre les lois et les préjugés qui nous oppriment.

Femmes, quelle mission remplissez-vous dans la société ? — Aucune. — Eh bien, voulez-vous occuper dignement votre vie : consacrez-la au triomphe de la plus sainte des causes : L’UNION OUVRIÈRE.

Femmes, qui sentez en vous le feu sacré qu’on nomme foi, amour, dévouement, intelligence, activité, faites-vous les prédicatrices de L’UNION OUVRIÈRE.

Femmes écrivains, poêtes, artistes, écrivez pour instruire le peuple, et que L’UNION soit le texte de vos chants.

Femmes riches, supprimez toutes ces frivolités de toilette qui absorbent des sommes énormes, et sachez employer plus utilement et plus magnifiquement votre fortune. Faites des dons à L’UNION OUVRIÈRE.

Femmes du peuple, faites-vous membres de L’UNION OUVRIÈRE. Engagez vos filles, vos fils à s’inscrire sur le livre de L’UNION.

Femmes de toute la France, de toute la terre, mettez votre gloire à vous faire hautement et publiquement les défenseurs de L’UNION.

Oh ! femmes, nos sœurs, ne restez pas sourdes à notre appel ! — Venez à nous, nous avons besoin de votre secours, de votre aide, de votre protection.

Femmes, c’est au nom de vos souffrances et des nôtres que nous vous demandons votre coopération pour notre grande œuvre.

(Extrait de l’Union Ouvrière, 3e édition.)