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rité comme par la main à des résultats conformes à l’esprit et à la lettre de la loi. On y aurait trouvé :

« Vous proposerez, M. le préfet, au conseil général, le classement des lignes les plus importantes seulement, en en limitant le nombre d’après les ressources qui peuvent être attribuées à cette branche de service ; les lignes dont vous ne proposerez pas le classement actuel, auront des droits sans doute à être classées ultérieurement, mais seulement à mesure de l’achèvement des premières, ou que des ressources plus abondantes permettent de nouveaux classements. »

« Remarquez, M. le préfet, que rien dans la loi n’indique la nécessité ou même l’utilité du classement spontané de tous les chemins de grande communication ; il ne s’agit seulement que de terminer celle de ces lignes qu’il est le plus urgent d’améliorer, et sur laquelle il serait permis de verser, à titre de concours, quelques portions des fonds départementaux. »

« La limite des fonds à employer doit être la base du classement, et il s’ensuit qu’il ne doit pas être successif. C’est ainsi, au surplus, qu’il est procédé pour les routes départementales ; aucun conseil général ne demanderait certainement le classement de dix de ces routes, qu’il ne se proposerait d’ouvrir que dans plusieurs années ; il doit en être de même du classement des chemins de grande communication ; il ne doit se faire qu’autant que les ressources le permettent. »

Est-ce clair ?… Il ne l’est pas moins, que si l’on avait suivi les prescriptions qui précèdent, marquées au coin d’une bonne administration, qu’il n’y aurait pas 344 lieues en chemins de grande communication classés dans la Dordogne.