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celle de Montmoreau à Larochechalais[1] ; le contraire, comme il est arrivé, est une injustice criante envers les communes de Larochechalais et de Parcoul, comme je vais le prouver tout à l’heure.

Le 16 janvier 1837, M. le directeur général des ponts et chaussées a entretenu M. le préfet de la Dordogne, de la demande faite par le conseil général de la Charente, de prolonger la route départementale no 1 d’Angoulême à Larochechalais, dans la Dordogne. Le même conseil a adopté pour ce prolongement, une ligne qui, après avoir passée Montmoreau et Chalais, entre dans la Dordogne à Parcoul, où elle rencontre à Larochechalais la route départementale no 2 de Ribérac à Libourne, celle encore au même point à Montguion, Montlieu et Mirambeau, traverses des routes royales de Paris à Bordeaux, par Tours et Nantes.

Il fut procédé à l’avant-projet de cette lacune vicinale, en route départementale dont le développement s’est trouvé de 6,800 mètr. et la dépense de 71,200 fr.

Le rapport de cette opération fut fait par M. l’ingénieur ordinaire à la résidence de Bergerac, le 24 avril 1837, et approuvé par M. l’ingénieur en chef, le 26 du même mois.

Le conseil général, dans sa session de 1837, séance du 29 août, délibéra sur cet avant-projet dont le rejet fut prononcé à la majorité de 19 voix contre 5. Le motif de ce vote étrange fut pris de ce que la position topographique des communes de Larochechalais et de Parcoul, reculées à l’extrémité du département, ne comportait pas une route départementale.

Voici une preuve péremptoire, prise de la position

  1. Cette direction d’Angoulême à Larochechalais, est exprimée dans l’ordonnance royale qui autorise l’ouverture de cette ligne.