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SA 1·

Tomthepsg (d) c :ttte eanUc à un haras pour la faire f•iliJ’ ' yt une autre cfpece dcj’,inf•in quidiffm de lâ par un b.ubc. On le dit aulfi des yaches ac des prccedcme en· ce qu’elle dl plus _petite cu rouees taureaux.

lès panics , excepté ea1 fel goulles. On l’appelle s Al 1. L 1 J 1 i. tt•rr. pa(f, ac adj. slflitUS• .

tJtiDbryehis fruilu l(hi111Jtl minor. c . B Au H, sA 1 N. [.m . EfpeCc dcgrailfe molle qui fe cire SA 1 NT, A 1 NT 1. adj. ac f. Qi. cft exempt puciculicrcmcnt du porc , ac fur cout cdle .’lui de tout pcc hé , de toute couuption , qui a une 1e fond dans la poi !lc. PDr,inus •dtps. Le J•i !’ pureté parfaite par fon cflèoce. Sll,.ilus, relivicot aux ·animaux ~ui foot cout-à . :fait tend- tio{»s , v""" _. p«cMo. En cc fens il ne fe.dit tres, mais la grailfc 1 engendre en ceux qui font pre pre ment que des Pcdonncs Di•illcs, Dieu cil mols Ile humides. Phdicurs : Medecins c•mfooles. ,, ., des s. ;,.,, 11 veut que nous foyons dent ces noms. On fricallc des bignccs avec du faints, parce qu’il cftji•i•t. Le verbe incarné {11i1J doux. Le f lf111 (c uouvc puticulicccmcnt. cllappcllé S11i1Jt, Sc. Picrr.J’appclk le S11int Ile au mcfente re, ac vaut mieux ·pour ~ f111té : que le Jultc :. LeS ~tint Efprit, la S•int• Trinité, la geai Ife.

S A 1 NT, {c dit autli des creatures , des Anges , 5 A 1 N, fe dit en termes de Chalfe, de la grata’e des Bien-heureux que Dic1u admis à la partides ~tes mordamat• .A .Jr••gi•. Mai• à l’égard ci pari on de fa gloire éternelle , ou qui om ét~ des bêtes routfcs , OR l’appe1lc fui{. Stb11m. canonilez, lie rccORDIH pour tris par le Pape, lie 5A1N,SA1Na.adj.~alecorpsbienoon-

par l’Eglifc k.omaiuc, après pluf1cuts informaftitué, lie bien dilpofé ,failant bien (cs fonélions ; tiona, llc ceremonies. S•nlilus ; be•tus. La Fécclui dont les humcura foot dans un julc remtc des Sllints Augea Gardicna, des S•i,tslnnopcrament. s""’" , ttmjfit»tlls , ,.,.pojitlls. cent. Les Sllintl Paui1archcs. Dieu cl admi-Galicn difoit qu’il uoit vu plllficurs hommes rable dans fesS•i•ts. Les Silints Apiltrcl, Martcmpcrés ; maia qu’il n’en a voit vu pas un courcyu, Ile Confetfcun, la s,. ;,,, Vierge. Nous à-faitj ;, ;,,Un homme v.llctudinairc cil celui qui appelions Slllllts ceux que Dieu honfacre1 : par a le corps mal [AitJ, fu jet à plufieun maladies, U. grace, qu’il a fait briller comme des afircs ou dcrcglcmcns. Il cft revCilu.[•in lie fauf de lon dans fou Eglifc J lie qu’il faic criemph,cr danS’ le ’-voyage.

ciel. F LE. cH. Le P. Papcbr~ compte 17. SA IN, fe dit auffi aufublamif, maisiiDCfcdic ou J8co. S~tints fur le premier de Juin feule• · gucrc qu’.1u pluricr. Les {iNns n’ont pas befoin mene. Le P. MabiiJon a fait ( c11 J6,8.) une de Medecin, mais les malades.· Poa.T•R. Bm• dilfcrution fur Je cu"ltc des S•ints inc•nn4s, blfh,nus.

pour faire voir le ridicule de cette multiplicué SA 1 N, Cc dit aulli des plantes& de& chofcs inadc : S11ints, qui font l’objctdll culte public. On ni mées. Les arbres de cette forft ont été foadez rend des honncuu à des S •ints qui pcut-l !trc on les a trouvé filins jufquca dans le cœ11r. 8/Jn’ont pu été Cl ! retiens , lie dont 011 iguorc le ,.., , intlf", tncwrupt»s. Ces f~llita fe font nom. Ou clt ubligédc le11r impokr des noms, bien confcrvcz,ils ne font ui pourris, ni entichez, lie à cau(c de cela un les appelle des S• lnts "•pti· ils fondon f•ins dans l’arrierc., .{àifon. On a fit ; La 1>. MA a. Pourquoy prodiguer des Yi lité le1 fonde mens de cc :logis , on les a trourclpctl : s pour des Solfints fans nom • lie lans vcr-’CZ f•i•s & entiers. On a collationné cet aac tu. l D, On s’adrclfc tOillies jours à des S•ints à ion original, il a été recowau f•i" Il entier pour interceder auprès de Dieu, & l’on peut par les Notaires.

douter •’ils font eux-mêmes-dans le ciel. 1o. S A 1 M , fe ait auIIi de ce qui cootribu~ à la Lànt~. Ou no devrait deferer le cirre, & le rang de S•l116ris. La promenade cll[Mne aprés Je res.

,, dans le Martyrologe que fur des preuves

pas. ~1 y a des païs où l’air cil mal {11in lie corinconccllablcs : mais l’auric :e élcvc à la dignité rompu. Lca melons , les concombres, les abri- des•int, des S •i,.ts uès-doutcux , pour tirer cocs font des frllits mal f•ins.

un tribut de l’ignorance , Ile do la crcdulité des 5 AIN , co ter~cs de Marine , fe dit des côtes Ile ·Peuples, S. E v· a . . C’ clt le Cardi’nal Vicaire endroits de mer qui l011ç (ùrs , & où il n’y a ni qui baptifc les S.•ints inconnus : lie il ne fait p.u bancs ,ni btilàns. Iut»t,lfJWÙIIs. Cc p.uagc :, grand fa~on pour fabriquer un SAint. Voyez cc havre cil {.U, Ile net. Cette rade cil bonne lie là-dclfus le P. bUbillon. C’cll dcshenorcr l’EfUrc, elle cil f•in• Ile nette.

~li fe que de fuppofcr que pollr ~n gain vil lie $A 1 N, fe dit figurément en chofcs fpiritucllcs Ile tordide 1 elle ùft avifec de forger, Ile de créer morales. Un Nor :rirc fait toûjoun mention des Slfi•ts, pour tromper Je peuple_, lie fomcnqu’wltcllatcur cfi filin d’cmcodcmcnt,quoyque ter la lupcrllition. R . E P. Au P. MA a. L’Emalade de corps. S11n11s. Cette opinion cil conglife Catholique invoque, revere, Ile reclame forme à laf. :~ine&à la cl roi tc raifon. Vous n’ales S•lnts ; chante les Litanies des S•ints, & yicz pasl’cfpritf•in quand vousfltcs cette en-Slfintts de Paradis :les Protellans tiennent qu’il trcprife. Cela a palfé par l’avis de la meilleure futfitdc propofet l’exemple cles S•ints à imiter. & dclc plus(•i•• panic du Chapitre. La Sor-U. Toujflfints c !l : la Férc de tous les S•ints. bonne a fui vi coû-jours la[.. ;,.. dotlrine de l’E-L’honneur clt un,vicux s•i•r que l’on ne chomglifc, J’admire que voua ayez de fi [14in11 opi• mc ph1s. R 1 G N. Suri us, & Riltadcncira ont niom de cc qui a accoutumé de tromper les écrit la vic des S•i,.ts, On appcllc au ffi cc Rehommes. Vo 1 T.

clicil , l~s Flenu des Sllints. Le P. Papcbrok On dit provcrbialcmcllt Ile ironiquement, Cette tuvaillc : ( 1701..) encore à la compilation des année les maladies ne’ font pasf•in•s , en fe . Aélts dts S11ints : il lesa rang~z fut chaque jour mocquant de ceux qui s’cfiOrccnt de prouYer de l’annee où il forlt morts. Les fix premiers MDC chofc claire & conllantc. Mor/,141 m.Jtum _. mois de l’année, lie jufqu’au mois de Juiu in- {.,.ÜIIIt~ dr{’"'P"’ h~t llnM.

clufivemCilt conticrmcnt dejà 2.4. volumes in SA 1 NE MENT. adv. D’11nc tmaiÛcre faine. f•lio.

S11nl ,ine11l11mittr. li faut s’abftcnir des dcbau- On peur dire q1t’il en va des Ecrivains des vies des chcs pour vivre[• ;,,,,,,, lie 11’cngcndrcr point Sllints comme des Predicateurs des F& !ccs de de mclancholic. On le die aulli au figuré. A vous Parroilfcs, qui employcnt rouees les figures de en parler jiNn1mmt ; c’clt-tl-dhe, judicicufe· leur R ecoriquc pour relever le merite du ment& raifonaablemcnt.ll fallt& !trc tàns prcoc-S •int donc il écrivent, ou dont ils parlent, cupation pour jugcrfoinementdcs chofcs.Cice-Dom Innocent Malfon General des Chartreux , ron pcnfoit & jugeaitJ..inlmlllt.

dans fa rcponfe à Mr. l’Abbé de la Trappe. SAl N F0 1N.f.m. Plantequi poulfcdestiges p. 47.

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longues d’environ an r,icd, rougeâtres, fe cou- Ou appelle par excellence leSS.tints Peres, S.tnEfi chant à terre. Ses fcu1llcs font fcmblablcs à ccl-PAires , les-premiers Dottcuudc l’Eglifc Grecles de : la vclfc, verres par delfus, blanches & que, ou La~inc, qui ont .é~rit fur les myllercs -v clllës p.u dclfous , pointuës, attachées par de la dottrmc de la Rchgton, comme S11int paires fur une côtc terminée : pà.r une feule feuil- Chri(ofiomc, S•int Augufiin, S•int Jcrômc, Je. Ses lieurs font lcgumincufcs, rouges , dif- S flint Ambrctifc, s,. ;,., Grel !;oirc , &c. poG :es en épis longs & Lèrrcz. Il leur fucccdc de S A 1 N :r , fe dit aulli clcs hommes qui fur la terre petites goulfes coupées en cr& !te de coq , hemcnc : nt une Yie chretienne & exemplaire, :J 11fti. rillcca dë pointes rudes, renfermant chacune Le Po~pc clt appel lé le S11int Pere. C’cll un f•int une fcmcnce qui a la figure d’an petit rein. Sa homme. Cet homme cil more comme un ruine cil longue, mediocrement grolfe , noire S11int, c’etl : un s. ;,, qui fait des miracles. en. dehors, blanche en dedans. En Latin ~mo- SA 1 NT, (c dit au ffi des chofcs qui font conforhry, his foliis viciA, fruéltnchinlltll m•jor. C. mes à la Loi de Dieu. yufli, e~~nfm, ;m l1gi di-B Au H. On cultive le [•infoin pour nourcir Ile ’IJÎnl.. Une f.Unt• vie , une l•intt aaion , uue pour engrailfcr les bcll.iaux ; les vaches Ile les f•inte pcnftc, de {lfintes œunes, une {tJinte brcbisqw cu mangenc, c ;11u bc !o".’OUI’ oc lair. I~ infp~~ti,oa, un j.Ïiint ~ouvcmtnt1 C_c ~u~ paf sA’ r.~

rclfct d’une f••’ntt colcrc que MoYfc·calfo~ lts tables de la Loi.

SA1HT~ fediraujJjduchofcsfacrécs , ouqui appaniennem à l’ Eglifc , pour lclqudlu ·un doit avoir une grande veneration. St~ar, Do11 Jedi,lltlls. Le .thuuc perd cout Con agrément dans larcprefcntation des chofcs [11inw ;. ~ le~ chofcs J•it~tls perdcm bcalKOUp de la rdtgleULI opinion qu’on leur doit, quand on Ica rcp~~­ fcntc furie thfatre. S. E Y 11.. LaS•mte Egblc ; Je s. ;,, Concile ; les S•i•w Reliques ; la S•mtt Mdli : ; les sa.intrs H11ilcs , la s•inte Am~ poulie ; Je s •int Siege , pour dire , le Sicgc de= .Rome ; le s•iru Office ; pout dt re, le TJibunal de l’lnqllilition. On jure liu les ~•intt Evangiles , lur la s.,,,, Bible , {ur les s•in !u Ecritures ; Les , s.,. ;,rs Canons, La Semame S11int1 , le Jeudi Saint , le Vendrc~~i. S•rn~. L’année SAinte cil celle du grand Jubuc, Il a écé enterré en terre[., ;,, ; c’cl-à-dirc, daus · u oc Eglitè : ou dalll un cimc :riérc. On appelle par c :xccllcoce. la ~erre s ,. ;,, , 1~ ~)alclt_inc. Tel Prince croyo1t lignalcr fa Rchgton a la Terre r11ime ·1 qui li :loit demeuré chez Ju_i • s’il avGiç fçu fa R.eligioo, DE V 1 L L, Juulalcm cil nommée :la ’S11intt Cité, à caufc que Dieu y a opcré les myftcrca de- nôuc Redemption,

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Il y avoit cians le Tabernacle , & enfuite dans le Temple clc Salomon deux lieux particuliers, dont l’un s’àppclloit le Sllint li111. S lfniJum Ec l’àuue qui étoic le plus reculé , s’appclloit le lieu Irès-fotnt. s•nitllj’anétor»m. L’Arche de l’alliance é :toit dans le lieu Très-f•int. Un voile fcparoir Je ·S11int li1» d’avec le lieu Trls- .,.f•int. Il n’y a voit que le Souverain Sl.crificatcur, qui pût entrer dans le lieu Tr~t·J•int, & : une feule fois l’année. Cc lieu Trls-j11int s’appdloit aulli le S•nRr.11ir1 ; & par là étoit figuréleciel oùJEsus-CHIl1ST, leycrita-

blc Souverain Sacrificateur • cft monté poltt y itncrccdcr pour : nous.

On dit auffi, l’Hilloire s,. ;,, , en parlant de ccl.. le des Juifs , Ile de celle de l’Eglife. H i.ftorill f•nilll, Le Pere Cauilin a fait un livre intitulé la Cour S•i"· Cr1ri11 J•nlil’•.

SA 1 NT , cft auili une épichctc qu’on donne A planeurs maladies, à caufc qu’on eh a ~tf : fouvent gueri par l’invocation de quelques S11ints • Morb11s {••er, comme l’épilc :pfic, qu’on appelle le mal de S•int Jean ; la gale’ qu’on appelle le mal de S11int Main , ou de S•inll Rci~ ne ; le feu S•int Antoine ; la folie qu’on appelle des crcnchées de S•int Machutin.

~yquc faint , (oie mafculin, on dir pourrant I•S•int Jean, /" s., ;nt Pierre, /• S•int Martin, &c. puccque J’on loufcnrcnd le 1not de fit~. Ain fi on dit l• s •i"t Jean, pour dire, la FC :ce de Saint Jean. Dies fifl•s f•nlft :folfnnis, ptr ,u,pjim.

SA 1 NT , fe dit provc1bialcmcnt en c :es phra(er. Il ne f~ait piNs à quel S !fint tè : vouër ; pour dire 1 Ses affo~ires vont mal , il ne fçaic plus quèl rctmde y apporter. N t{ât •4 ’f14tm 15 janvier 2018 à 19:50 (UTC)f•rjM. Il vauc mieux parler à Dieu qu’à fcs s,. ;nls i pour dire , Il faut ’S'adrclfcr plutôt au Maître qu’à fc :S Officiers , quand on veut obtenir quelque grace. On dit aulli , A chaque S•inf fa chandelle ; pour dire, qu’il faut intcrclfcr tous ceux qui peuvent aider à faire rc :üllir une affaire. On dit au ffi ; C’cll un S•int qu’on ne chammc plus , un SAint qui 11c guerit de rien, en parlant d’un homme difgracié , qui n’a phss de pouvoir de nuire ni de fctvir. On dit aulli , Olt l’a enlcvi : comme un corps[lllnr. Voyez en l’origine à BAN <tg1 E R. On dit auffi d’un hy.. pocritc , qu’il t’air bien la S•int~ Nitouche • que c’cfi un petit SAint de bois 1 lie ironiquement , q1ril cil uint de fa ceinture. On dit au contraire pour le "faire uloir , Ilr y a ,de pires S 11ints co Paradis. On dit auffi , qu’un hommc cil à la prifo_n de S•int Crcfpin ; pour dire, qu’il cil chaufié trop ~rroiccmcm. On appelle auffi S•Ï•t Ctcfpin, tous les oucils d’un Cordonnier ; Ile figurément roue le bien d’un pauvre homme, On die de deux pcrfonnes qu’olt voie toûjours enfcmblc, que c’cft S 11Înt1 Genevieve & s., ;,, Marce :au ; que c’cft Slfint Roch Ile fon chien. On appelle le vin de la Sllint Martin, un prcCenc qu’on f.ait aux val crs Ile a11 :r Al’tifans 1jo ur de la Fftc de S•int Manin pour la celebrer. On dit aulli , quand on a appliqu~ tells fu foiu• pol.lt illcrir une pcrfonnc • JX>.ur &<ure :

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