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MISTOKIKNS. CRITIQUES, PUBLICISTES 381

relusé, Motlev l’éclila à ses frais en 1856. Le cloute sur sa réussite le lourincutait grandement, mais à tort, car il s’enleva, dit-on, en Angleterre seulement, dix-sept mille exemplaires la première année. Ce lut un concert de louanges et il reçut les compliments de Guizot, de Prescott, de Cancroft et de Fronde, sans parler de Vashington Irving et de Holmes. Après un court passage en Amérique, l’historien désormais célèbre revint en Europe pour reprendre, h la date de 1584, la suite de son ouvrage et établir les bases de son History of the United Netherlands. Il travailla de nouveau ii la Haye, où il reçut les lélicitations et l’aide des historiens hollandais. Les deux premiers volumes des United Netherlands parurent en 1860 et maintinrent sa réputation. Dès lors, sa république natale devint l’objet de ses préoccupations. Les deux lettres qu’il envoya au Times de Londres pour la défense de l’Union eurent un poids considérable dans l’opinion et firent certainement ressortir l’intensité de ses sentiments de patriote, passionné de liberté. Pendant l’été de 1861, il revint en Amérique et prit une certaine part dans les affaires publiques, à Washington. L’automne suivant il se rendit à nouveau en Angleterre, en route pour Vienne, où il devait occuper la légation d’Autriche. En 1867, il démissionna et revint à Londres. L’année d’après paraissaient les deux derniers volumes des Unilcd Netherlands ; puis l’exilé volontaire reprit la route de son pavs, pour revenir encore à Londres en 1869 comme chargé d’affaires. L’année suivante, on le rappela soudainement sans autre explication. 11 se consola en voyageant et en écrivant, et, en 1874, il publia la suite biographique de son histoire de Hollande sous le titre de The Life and Death of John of Barneveld. Vers cette époque sa femme mourut, et sa santé commença