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I.i ;s POHTES 301

du xi« slrcle. Ses « aclicsses » à la mémoire de Fielding, de Wordswortli et de Colerldge sembleront peut-ôtre supérieures h ses essais littéraires, à cause de leur plus grande concision, et de leur jugement plus sur. Son discours sur la « Democrucv », prononcé a Birmingham le 6 octobre 188’t, et (pii fournit deux ans plus tard le titre d’un recueil de ses allocutions de circonstance, représente Lowell sous son plus bel aspect d’homme et de patriote. Il est probable qu’aucun Américain n’a jamais défini avec une telle maturité de pensée, une telle profondeur de sentiment basée sur l’expérience, l’idée de démocratie, ou n’a su de façon aussi adéquate en résumer les manifestations en en soulignant les périls. Ce lut une réponse parfaite à ceux de ses concitoyens qui l’avaient accusé de prétendues bassesses envers le gouvernement britannique à propos de l’arrestation de sujets Irlandais-Américains — la seule difficulté internationale qu’il ait eue à trancher.

Peu avant la fin de sa mission en Angleterre, la seconde femme de Lowell, dont l’état de santé était depuis longtemps la seule inquiétude de sa vie, mourut après une courte maladie. Il revint, très abattu, en Amérique, ne reprit pas son enseignement et laissa ElmAvood h ses locataires. Il se fixa chez sa fille mariée, non loin de Boston, prit part aux ciForts qui furent tentés en vue de régler la question de la propriété littéraire internationale, prononça quelques discours et écrivit un petit nombre de poèmes et d’articles ; il entreprit plusieurs voyages en Europe, fit des conférences sur les vieux auteurs dramatiques et publia ses poèmes Hearlscase and Hue. Le dernier service qu’il rendit ii ses compatriotes fut son opportune et sage adresse, « The Place ofthe Independent in Politics », prononcée devant le Relbrm Club de New