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I.F.S nOMANCIEtlS 237

i’orn|tlrtiMit riiilorptétallon donnée clans le roman, fournissent une foule de portraits de personnages intéressants et constituent une source des plus utiles pour l’étude d’Hawthorne. Pourtant, il serait excessif d"v voir une très importante contribution littéraire — et la même remarque peut s’appliquer aussi bien aux American et aux Englis/t Note-Books.

En juin 1860, Ilawthorne revint en Amérique, moins dépavsé sans doute que C^ooper après un exil aussi long, mais avant certainement perdu le contact avec ses contemporains. Il s’établit à Concord d’où il vil venir avec affliction la crucrre civile. Il resta fidèle à l’Union, mais, désespérant du résultat, il évita les controverses politiques, bien qu’il se soit risqué .à commenter ce sujet dans The Atlantic Monthly. II fit, sans succès, plusieurs nouvelles tentatives dans le roman. Son esprit se troublait, la santé l’alKindonnalt, et il fut bientôt évident, avec Septinûus Felton, Dr. Grinisha^ves Secret et les fragments de Dolliver Romance, que son talent baissait en même temps que ses forces. Non que ces ouvrages soient totalement dépourvus de ce charme mystérieux qui lui fut propre, mais ils auraient pu rester en manuscrit sans grande perte pour le monde. En 1864, la santé d’HaAvthorne déclina rapidement, et le 24 mai, au cours d’une excursion dans les White Mountains, en compagnie de l’ex-président Pierce, il mourut subitement h Plymouth, New Hampshire. II fut enseveli h Concord, et son tombeau, de même que ceux d’Emcrson et de Thoreau,y est l’objet des hommages respecteux des amis de la littérature.

De tels éloges ont été accordés ;i Ilawthorne et ii son œuvre qu’il n’y a, pour ainsi dire, rien h y ajouter ; il n’y a pas davantage à essavcr d’apprécier ces éloges,