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CHAPITRE XIV

LES ROMANCIERS (1830-1850)

Pendant la période à laquelle nous arrivons, Irving et Gooper, mûris par l’âge, poursuivirent leur œuvre ; mais ils ne produisirent rien qui pût égaler ce qu’ont laissé ces deux autres auteurs considérés généralement comme les plus glorieuses illustrations de la littérature américaine : Ilawthorne et Poe. Les autres romanciers de la génération précédente lurent aussi supplantés par des écrivains qui, par le nombre et l’importance, marquèrent un réel progrès dans l’art de la fiction et qui promettaient mieux encore. Néanmoins, le lait marquant de cette période est la production des nouvelles de Poe et de IlaAvthorne. Ce n’est qu’en 1850 que lut publié, de l’un des auteurs nouveaux venus, Tlie Scarlet Leller, qui est le seul grand roman de la période, à part l’œuvre de Cooper. Au contraire, les contes de Poe ont vu leur réputation grandir sans cesse, et ceux de Hawthorne n’ont certainement pas perdu. Plusieurs raisons de cette supériorité de la nouvelle s’expliquent d’elles-mêmes. Irving avait iourni d’admirables modèles. Les nombreux ma<£azines d’alors, bien