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Trouées dans les Novales

interminables, leurs premières leçons de lecture, dans les concessions et ailleurs.

Les paroles, naïvement sacrées, se chantaient sur des airs païennement profanes. Ainsi, la légende de saint Alexis avait pour mélodie Depuis longtemps qu’en secret je vous aime. D’autres airs, tirés des vieux opéras-comiques ou des romances populaires, s’intitulaient :

«  Où êtes-vous, Birenne mon amour ? »
«  Amaryllis, vous êtes blanche et blonde. »
«  Un jour le berger Tircis. »
« Hélas ! cruelle amante ! »
«  Si vous voulez savoir le secret de mon
âme. »
«  Que peut-on vous chanter de plus doux
que l’amour ? »
«  La bergère que je sers. »
«  Allez, bergers, dessus l’herbette. »

Le beau cantique en l’honneur de saint François-Xavier se rythmait avec vigueur sur l’air

« Bon, bon, que le vin est bon ! »