sage difficile même aux rameurs expérimentés.
Kéké eut beau lutter des pattes et des jarrets, il tourna, tourna, pendant que les canards et les canettes naviguaient vivement vers le pont, sautant d’un coup d’aile les tourniquets engloutisseurs.
Kéké appela au secours. Ses amis ne l’entendirent pas. En vain sa belle voix de ténor robuste retentit-elle dans la plaine ; en vain larmoya-t-il après son champ de luzerne parfumée. Inutiles les gestes brusques qu’il fit pour sortir du remous et gagner la terre ferme, dans la pensée de ne jamais plus rêver, même, à une canette.
Il pencha tristement la tête sur son épaule immergée, et laissa retomber ses pattes épuisées, sans un mouvement de résistance. Trois fois il revint à la surface. Pas une branche, pas une hart à saisir, pas un homme à héler. Rien que la stridente et folle musique des