dé, il serait sûrement assez léger pour accompagner les pékins dans leur villégiatures fluviales.
Ce qu’il déploya d’astuce, de flagornerie, d’abdication d’honneur, pour entrer dans le commerce des voisins, cela ne peut pas se dire, hormis de prendre comme parallèle la conduite des chercheurs de sinécures au lendemain d’un triomphe électoral.
Il se fit mignard, gracieux ; il eut des paroles décisives, des mots exquis ; il fit même de l’esprit. De sa longue queue terminée en panache, il balayait largement le sol, à la Nervèze, quand il se présentait chez les Pékins. Il leur racontait sa jeunesse, son expérience de la ferme, établissait et détruisait d’un geste les réputations de basse-cour, tranchait les questions avec une suavité d’oracle.
Son manège canaille réussit pleinement.